OK. On passe à la vitesse supérieure supérieure vraiment supérieur point on est vraiment à point on est au point il y a pas de question. Pourquoi vous faites des virgules pourquoi vous faites des virgules et des points. Vous êtes à une, vous n'êtes pas à une, près est-ce que vous êtes à une virgule près point non, nous ne sommes pas à une virgule près nous sommes des points nous sommes des points et des virgules qu'est-ce que nous faisons ensuite ? Que ferons-nous ensuite ? Nous sommes pas nous. D'exclamation nous sommes des autres nous venons dans des autres. Il y a rien à faire ici point convenons d'un rendez-vous, il se nomme ils sont nommés ils ont des noms. Vous pouvez y aller point vous pouvez partir aller où vous voulez point on ne sait pas. D'exclamation on ne sait pas! Il est l'heure de se quitter. Facile à dire. Je dis quelque chose dis-moi quelque chose trois petits points
Il ouvre le placard c'est un placard en bois il ouvre un des battants du placard puis il ouvre le deuxième toute une vie sur le deuxième battant et sur le premier battant aussi on pourrait passer toute une vie à se battre il prend du cassoulet une boîte de cassoulet on pourrait passer sa vie à manger du cassoulet et après il va poser le cassoulet sur la table il enlève le café il jette le café toute une vie à expliquer tout ça il va fermer le premier battant celui de gauche puis après il referme celui de droite il le referme moins bien que le premier puis après il fait quelques pas dans la cuisine il arrive tout près de la table de travail il ne sait pas comment ça s'appelle vraiment peut-être ce n'est pas une table de travail peut-être c'est juste une table il ne sait pas toujours les noms des choses il ne décrit rien il n'aime pas les descriptions ça le fatigue la littérature le fatigue il aime pas la littérature les descriptions il n'aime pas ça ça ne sert à rien juste il ouvre la boîte de cassoulet il ne parle pas des haricots il ne parlera jamais des haricots ou des saucisses qu’il y a dans la boîte il dira juste cassoulet et cuillère il pourra dire cuillère en bois mais n'ira guère plus loin il ne dira rien de la grosseur ni de sa couleur on s'en fout de la couleur de sa cuillère à bois il sort tout ce qu'il y a dans la boîte de cassoulet c'est une boîte de cassoulet de Castelnaudary au confit de canard dans le Sud-Ouest on fait des confits de canard puis il jette la boîte puis il ouvre le four et mets du pain congelé dedans il met la minuterie il tourne les boutons quel bouton on s'en moque on s'en fout de la gazinière le lecteur s'en fout le lecteur est un j'm'enfoutiste le lecteur est mort et tous les morts s'en foutent des descriptions comment ils sont morts on veut rien savoir personne ne veut plus rien savoir de la mort on voudrait beaucoup en savoir mais personne ne veut personne veut connaître la mort on parle de milliers de victimes ceux qui étaient dans les magasins au sous-sol ils faisaient leur course et l'eau est arrivé d’un coup ils se sont noyés dans le supermarché avec leur caddie après il fait chauffer le cassoulet il pense aux autres victimes qui ont été bombardées aujourd'hui il ramasse les miettes de pain il ramasse toutes les miettes de pain il faut qu'il jette tout ça dans la poubelle il faut qu'il écrive pour parler des victimes mais il ne sait pas en parler il ne veut pas regarder la télé non plus il veut juste qu'on lui en parle incidemment c'est toujours par incident qu'on parle aux autres on s'adresse aux autres mais pourquoi faire pourquoi donne-t-on des informations aux autres le cassoulet est en train de chauffer et le pain aussi le pain est dans le four c'est un pain qu'il a acheté au Spar les descriptions on s'en fout complètement il a juste vu l'homme du Spar l'homme du Spar lui dit bonjour il marche avec ses enfants dans la ville l’homme du Spar va à l'école puis il revient il va travailler au Spar c'est un homme très gentil ici il n'y a pas de bombardement ici on bombarde pas ici il n'y a pas de mort bombardé pas d'enfants tués combien d'enfants il a vu une vidéo on expliquait qu'il y avait beaucoup d'enfants que vont devenir ceux qui ne sont pas tués dans 20 ans ou dans 30 ans ceux qui ne sont pas tués vont se venger c'est une drôle d'idée pourquoi donner ça comme idée aux ennemis il se dit qu’il ne faut pas donner d'idées comme ça aux ennemis car ils vont tuer tous les enfants c'est ce qu'il pense il se serait pas demandé dans 20 ans combien vont se venger mais lui il aimerait ça il a envie qu'on se venge mais pour l'instant il lui faut manger son cassoulet car il a un rendez-vous il est 12h54 il regarde sa montre sa montre c'est sa femme qui l'a achetée sa fille voulait lui acheter une montre aussi cette année elle lui a demandé qu'est-ce qu'on va t'acheter pour Noël on va quand même pas encore t'acheter une montre dit sa fille on va pas t'acheter une montre tous les ans sa fille veut une montre pour elle mais qu'est-ce qu'on va acheter à son père comme cadeau de toute façon on n’achète pas de cadeau pour les commandes au Père Noël car elle croit encore au Père Noël elle pense que le Père Noël va amener des cadeaux et dans les cadeaux il amènera une montre pour sa fille mais lui il ne sait pas ce qu'il veut déjà il sait pas ce qu'il veut pour son anniversaire car c'est bientôt son anniversaire maintenant il attend que le cassoulet réchauffe et le pain aussi il n'a peur que d'une chose que le pain ne soit pas chaud quand le cassoulet sera prêt voilà tout ce dont on peut avoir peur dans son village on a pas peur de grand-chose on n'est pas bombardé on n'est pas encore tué personne ne nous a tué encore aucun avion n'a bombardé le village souvent il pense aux avions les hélicoptères et combien de temps il va encore vivre voilà ce genre d'inquiétude il n'est pas très inquiet au fond il n'a pas d'inquiétude juste pour le cassoulet et s'il mettra du beurre sur son pain ou non et après il ira à son rendez-vous chez le podologue pour refaire ses semelles mais là il est encore le temps c'est dans moins d'une heure le podologue habite à côté dans le village il a mal à ses pieds le podologue lui a dit de marcher mais pas de piétiner et lui il piétine dans la cuisine en attendant le cassoulet.
Il est flic. Il prend sa moto. Il monte dessus et il roule. Il rentre dans la caserne. Il gare sa moto. Il ne sait plus où sont les mots. Les vrais. Ceux qu’on devrait employer. Il ne sait pas. Parfois il dit Gare, parfois il Range. Il sait pas trop. Quel est le meilleur des mots, il doute. Il dit comme sa mère qui ne savait pas trop les mots. Sa mère connaissait des mots, mais pas les bons. C'était jamais les bons mots qu’elle disait. Il faudrait connaître les bons mots pour une fois. Un jour, se dit-il, un jour je connaîtrais les bons mots. Pas comme ma mère qui connaissait que les mauvais. Ma mère avait toujours un mauvais mot pour lui. C'était lequel déjà. Il ne se souvient plus. Quand il ne se souvient pas d'un mot, c'est mauvais signe. Ça veut dire qu'il a changé quelque chose dans son mode opératoire. C'est comme un criminel. Un criminel dans la police. Un criminel dans les mots. Il a ses modes opératoires qui diffèrent. Il oublie les mots quand ça va mal. Quand ça ne va pas trop bien, il sait plus rien. Et quand ça va trop bien, il connait le bon mot, mais c’est louche. Et là ça allait mal entre lui et sa mère. Il avait fait une connerie et sa mère avait utilisé un mot pour le décrire. Elle avait lancé ça comme un coup de ceinturon. Ou plutôt comme une serpette. On entendait le mot cingler dans l’air. Il fendait l’air et l’esprit ce mot qu’avait jeté sa mère. Elle lui avait lancé en plein visage. Ça lui collait dans la tête, mais à force ça s’est décollé. Il ne savait plus le mot qu’elle avait prononcé. Sa mère avait lancé un mot comme un lanceur de couteau, et sans qu’il s’y attende il avait reçu cette étoile de Ninja en plein front. Elle s’était peut-être trompée de mot, mais en fait elle avait utilisé le bon. C’était le bon mot pour le tuer, lui, même si c’était injuste, tout à fait disproportionné. Sans doute lui avait-elle balancé un Petit sadique, ou quelque chose dans le genre, sans qu’il ne puisse rien dire, rien penser. Il pensait à ça, cette erreur de définition qui avait marqué son correspondant. Ce n’était pas comme cet écrivain qui cherchait aussi le bon mot, mais ne le trouvait pas et ne se serait pas aventuré à en balancer un autre au lecteur lambda. L’écrivain avait perdu le mot, il le cherchait depuis le début de son livre et personne ne pouvait l’aider. On a fini par savoir que c'était le nom d'un communiste. Il avait oublié le nom, parce que lui n'était plus communiste, ou alors il était encore communiste mais avait maintenant une vie de bourgeois. Un bourgeois qui boit du Chianti d’après l’auteur du livre. Et les bourgeois qui boivent du Chianti ne peuvent plus se souvenir du nom d'un communiste. Peuvent-ils même se souvenir du mot communisme. Le mot communisme est pour eux un vieux nom oublié
Il rentre dans sa caserne. Il est flic. Il a un collègue. Le collègue s'enferme dans le local des archives où il y a la machine à café. Le collègue s'enferme avec sa collègue. Le collègue boit le café avec la collègue dans la salle où il y a la machine à café. C’est aussi l'endroit où on fait les PVR. Le PVR ça veut dire Pain-Vin-Rillettes. C'est une région où on fait des rillettes. Le collègue blague devant sa collègue, il dit que dans cette région il y a des champs de rillettes à perte de vue. Lui et sa collègue doivent amener le PVR pour toute la brigade. La brigade tous les vendredis matin à 10 heures attend le Pain-Vin-Rillettes. Et lui et sa collègue, avant d'aller chercher les rillettes et le pain et le vin au supermarché, ils passent chez lui et lui il montre la chambre à coucher à sa collègue. La chambre où ils dorment, lui et sa femme. Et là le collègue il veut coucher avec elle, mais ils n’osent pas. Et puis après ils vont chercher le PVR pour les collègues. Les collègues trouvent qu'ils mettent trop de temps pour amener le PVR. Les collègues s’impatientent. Tous les vendredis matin c'est le PVR, à 10 heures tapante. A 10h la brigade fait une pause. Au PVR tout le monde boit du vin, mange du saucisson et des rillettes. Il y a aussi des cornichons. Tout le monde prend du fromage avec du pain et discute. C’est comme ça tous les vendredis. Tous les vendredis c’est PVR le matin et grand nettoyage des bureaux l’après-midi. Tout le monde est détendu et en tenue de sport. Et tous les vendredis c'est le collègue et la collègue qui vont chercher le PVR et qui passent avant chez lui pour regarder le lit de la chambre où lui il dort avec sa femme. Sa collègue regarde longuement le lit et lui il regarde longuement sa collègue, puis ils vont chercher le PVR et arrivent en retard. Les collègues s’impatientent. Le capitaine s'enferme ensuite dans son bureau. Après le PVR le capitaine s’enferme dans son bureau pour dégueuler. Les autres vont bouffer au mess des sous-officiers. Tout le monde va au mess et en passant demande au capitaine s’il vient manger. On va tous manger au mess, capitaine, vous venez au mess ? Ils entendent le capitaine dégueuler à sa fenêtre. Les collègues toquent à la porte du capitaine. Ils lui disent qu’ils vont tous manger au mess, ce qui le fait encore plus dégueuler. Il est coincé dans son bureau. Tout le monde écoute à la porte et l’invite au mess. Tout le monde rigole discrètement. Le capitaine leur dit qu'il préfère rester dans son bureau. Tout le monde entend dégueuler le capitaine. Il a trop mangé de pvr et surtout bu trop de vin et pas que du vin, mais aussi du ricard. Le capitaine fait des mélanges et il n’a pas l’habitude, les sous-officiers l’ont piégé, alors après il part dégueuler dans son bureau pendant que les autres rigolent au mess. Nous ne pouvons plus être des communistes car nous sommes des malades. Nous sommes malades de nos années. Toutes nos années sont des années de malades. Nos années 2000 et nos années 90. Nous sommes malades de toutes ces années et de toutes les autres. Nous sommes malades des années 80. Nous regrettons les années 80. Nous regrettons les années 70. Nous sommes malades des années 2010. Des années 90 80 et 70. Nous sommes malades des années 60. Nous sommes des grands malades des années 50. Nous avons toujours été des malades, car nous regrettons les années de notre asservissement. Nous avons été asservis pendant des années et nous regrettons cet asservissement.
Le problème est que les corps s’entassent, qu’ils veulent ça, l’entassement, que les corps se rassemblent et puent. C’est le problème de la nuit qui nous guette avec la promesse de l’entassement. On reste coincé dans le corps, plus moyen de sortir, plus moyen de dégager un bout d’existence. Le problème est que les artistes n’ont rien sauvé de leur existence, à part des œuvres, mais les œuvres montrent la mort. Leur mort. Le problème c’est que pas un seul artiste n’a réussi à survivre à l’existence. Pas un seul dans toute l’histoire. Vous pouvez me croire ou non mais c’est vrai. Il n’y a pas un seul artiste qui a survécu à la vie et à son existence. Alors on dit : « oui, certes, mais il y a les œuvres ! ouf ! » Et c’est pour ça que le problème suivant est que nous rentrons dans une forme d’ordre qui est l’ordre des spectateurs, l’ordre suprême pour l’oubli de soi et où l’homme se prosterne devant l’artiste. C’est l’institution des artistes qui a inventé l’ordre du spectateur pour que l’homme se tienne bien tranquille. Alors que chaque personne du public qui rentre au spectacle devrait rentrer avec tous ses problèmes, et notamment celui qui est que son corps l’entasse, que son corps à décidé l’entassement de lui-même depuis qu’il est né. Depuis sa naissance, le spectateur est dans un corps et ce corps est son étouffement. Depuis que nous sommes nés nous sommes destinés au spectacle de notre pourrissement dans un corps. Le corps est un enfermement. Et c’est l’un des premiers problèmes qui devraient secouer toute personne entrant à l’œuvre, il faut rentrer dans l’œuvre avec tous les problèmes liés à l’existence, tous les problèmes quotidiens, il ne faut pas tomber la veste des problèmes quotidiens, il faut les poursuivre. Et aussi indiquer, dénoncer, le simple fait que lui aussi, l’artiste, est mort avant l’œuvre. Lui aussi, l’artiste, va se retrouver coincé dans un corps, le souffle écrasé par des organes. Comment après s’agenouiller devant l’artiste, c’est-à-dire s’asseoir et l’écouter patiemment alors que de tous les temps, nous ne pouvons observer chez lui le moindre pourcentage de réussite face à la mort. Tout le monde doit rentrer avec ses problèmes, tout un chacun rentre ici avec ses préoccupations les plus diverses, sa vie la plus diversifiée, tous doivent être vraiment en lieu concerné et non au spectacle. La vraie écoute peut se faire à ce moment-là, parce qu’à ce moment-là nous ne glissons pas dans l’imposture, nous ne sommes pas dans les postures, nous sommes concernés tout autant que l’artiste par les problèmes de vie. La vie pose un problème. La vie est un problème qui peut être lié à l’art, tout comme à la pensée. Seulement, la pensée seule ne va pas. La pensée des intellectuels est souvent trop sèche, la pensée est sèche et du coup, à chaque fin de phrase d’une pensée de philosophe, le cri voudrait se faire, le cri est dû à l’étouffement des pensées des philosophes qu’ils ont traduit en phrase. L’étouffement se traduit. La phrase éteint la pensée. Alors que la pensée n’est pas dans la phrase uniquement. La pensée est aussi une bosse et un cri et qu’il n’y a pas de phrases qui permettent de traduire l’impossible respiration. Les bonnes fabrications, les tournures de phrases sont des enfermements de la chose respirée. Elles bloquent la respiration et le roulement de la pensée à travers des mots enchevétrés et écrasés, sans constuction. Les phrases des pensées sont comme des enfermements de corps. Elles sont des organes qui empêchent la libre circulation de la pensée dans la vie. Il faut des cris de philosophes, il faut pouvoir penser à partir de la douleur et du rire philosophique et non, par exemple, de sa définition du rire. La pensée est quelque chose qui se veut libre et en dehors du cadre très serré, en dehors du corset sectaire de la philosophie, la pensée veut aussi le chant mais sorti, le chant sorti et qui aurait déjà trop subi tous les encombrements de corps. Les encombrements de corps sont les mains et la langue. La voix. La voix, la langue et les mains sont les encombrements de la pensée. Alors, la pensée peut s’amuser. La pensée peut jouer avec le cri et avec les gestes dans tous les sens pour traduire son existence et s’échapper du corps. La pensée joue avec le corps pour le laisser retomber ensuite et profiter de l’élan pour sauter dans l’air. Elle joue du corps mais le laisse finalement à ses propres encombrements. Car la pensée est ce qui réclame le plus d’air. La pensée est ce qui réclame la respiration à outrance et aussi le jet vers le dehors, le saut, l’expulsion du sensible au dehors. Sensible, qui veut dire : j’ai pris suffisamment de coups dans la gueule pour vouloir et pouvoir, pouvoir et vouloir sauter dans le vide. Le saut dans le vide de la pensée grâce à tout ce qui est possible de faire avec tous les encombrements de corps et les coups de pied au cul de l’existence. La pensée c’est des bosses et des coups dans la gueule par la vie. C’est aussi le ramassement de l’intérieur pour un soulèvement possible hors du corps. Grâce à tout ce qui forme le corps, à son côté empaté et impossible. Grâce à toute la finesse écrasée des organes. Finesse et écrasement, entre les deux la pensée circule et s’échappe. Le chant est une forme d’échapée du corps, tout comme le geste, les gestes dans tous les sens, les sens répartis dans le corps, les sens qui provoquent la respiration de ce corps, jusqu’au moment où celui-ci décidera, d’un commun accord avec lui-même, qu’il faudra tout ratatiner dans la mort.
3 affiches (faites pour une expo avec Pascal Doury, vers les années 99 - 2000)
livres parus récemment (faire défiler les images)
- C'est la ponctu. Aux éditions Fragments du bord du monde en septembre 2024. Ecole supérieure des beaux-arts de Nîmes. 10 Grand'rue 30000 Nîmes. Prix 5 euros. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Vague lente. Couverture en sérigraphie et trois textes imprimés en typo. Achevé d'imprimé en juin 2024 à l'Atelier des 13 vents à Perpignan. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Dedans. Réédition aux Presses du réel, collection Al Dante. 2eme semestre 2024. Prix 17 euros. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Petite bande, éditions P.O.L en mai 2023. 29,90 euros.