pourquoi les générations ont apporté quelque chose. pourquoi faut-il toujours qu’il y ait quelque chose qui apporte aux suivantes. pourquoi toutes les générations s’apportent ainsi. pourquoi nous, dans la génération, avons eu la volonté d’apporter. nous avons sans doute eu vent qu’il fallait une apportation. nous avons sans doute su par quelqu’un, peut-être la génération suivante, qu’il fallait coûte que coûte apporter. pourquoi apporter. car après avoir apporter il faut laisser l’apport là où il est, pour ceux qui viennent et qui apporteront. chacun apporte après ce qui a été apporté et cela fait une masse d’apportation. des apports apportés sans cesse et qu’on a fini par appeler les apportations. d’ailleurs, on ne voit pas pourquoi il ne faudrait pas ne pas apporter. certains y ont sans doute pensé. certains n’ont peut-être rien apporté. ils se sont servi de tous les apports d’apportation qui faisaient déjà des tas bien devant leurs yeux tout grands ouverts. leurs yeux étaient déjà comblés, il n’y avait donc rien à faire et puis pourquoi apporter et encore apporter pour ensuite désapporter. car c’est ça que nous faisons. le but final ne serait-il pas de désapporter plutôt que d’alimenter les apportations en apportant encore. car bien souvent ceux qui apportent finissent par désapporter. et c’est pour ça qu’il faut s’interroger sur la notion d’apporter en génération. les générations s’apportent et se désapportent. quel est l’intérêt. on aurait mieux fait de ne rien faire. ne pas apporter aurait finalement permis d’éviter la désapportation. car la désapportation, c’est ce qui se pratique le plus finalement. les générations n’ont finalement rien apportées aux suivantes et les suivantes n’ont rien apportées aux précédentes. toutes les générations d’apporteurs ce sont finalement copieusement désapportées. voilà le bilan que nous pouvons faire pour les générations à l’apportage. c’est le bilan de la désapportation. rien n’a été apporté qu’il a fallut de suite le retirer du bilan d’une quelconque génération d’apporteur. rien n’a été donné que finalement il a fallu le reprendre. ce n’est même pas ça. il n’y a pas eu de retrait, de retirement ni de reprisure, il n’y a eu que des apportations qui se sont mal apportées et qui donc sont devenues de vraies désapportation. c’est pour cela que nous ne nous sommes rien apporté, car nous nous sommes bien désapporté. nous n’avons finalement fait que du désapportage à tout crin.