je n'aime pas les soi-disant philosophes qui laissent traîner trop de mots dans la société, les philosophes qui, soi-disant pour le bien de la société, pour le bien-penser sociétal, laisse passer trop de mots, je n'aime pas les soi-disant philosophes qui jouent avec nos nerfs, c'est-à-dire notre santé, nous avons la santé, cette société produit déjà suffisamment de santé pour qu'on puisse déjà jouer avec nos propres nerfs, nous sommes déjà suffisamment nerveu, c'est-à-dire en pleine santé sociétale pour qu'on nous affuble pas en plus de cette bonne diction pseudo philosophique, la bonne diction pseudo philosophique qui joue suffisamment avec notre patrimoine neuronal, avec notre soi-disant biotope humain (encore un de ces mots techno scientiste qui a loupé sa sortie), car maintenant pour agir correctement et de manière "zen", c'est-à-dire surtout assagie, raplapla du ciboulot, il faut adopter les mots qui ont été laissés pour compte, abandonnés négligemment par les soi-disant philosophes, les mots qui filtrent de la machine pseudo philosophique, machine bienséante, je vais me torcher le cul avec la bienséance, on va employer les mots qui ne conviennent pas à cette sorte de plus-value, à cette sorte de plus de santé, alors que la santé est déjà le problème numéro 1 de la société, la santé ou plus exactement la guérison, c'est-à-dire la mort, la mort est déjà ce qui sous-tend tout le discours pseudo philosophique, le discours amoindri de la philosophie de bazar, c'est-à-dire le discours hors de la philosophie et qui traîne dans toutes les rues de cette satanée société à la santé de fer, la santé est la colle de cette société et les mots des soi-disant philosophes sont l'espèce de cordeau qui relie tous ces points de colle, tous ces monticules collants, reliés par des fils que sont les mots nouveaux et techno-scientistes des soi-disant philosophes. Bien sûr, les philosophes, tout au moins certains d'entre eux, ne sont pas responsables. mais qui sont les responsables? les pseudo-philosophes premièrement et deuxièmement, tous ceux qui tentent de les remplacer pour gagner un peu plus de pouvoir sur le cheptel sociétal, le petit cheptel sociétaire de la société sociétale sur lequel ils posent un regard inquiet et condescendant, s'en est venu à un point même que tout le monde, les soi-disant politiques, les soi-disant scientifiques, les soi-disant artistes, les soi-disant metteurs en scène, les soi-disant comédiens, les pseudos pédagogues aussi, les économistes responsables, les boursicoteurs sympatoches, les militaires ou les banquiers anarcho-autonomes, les hauts fonctionnaires et même les flics sont devenus en quelque sort des soi-disant philosophes de trottoir, des putes, car les putes aussi auraient même obtenu une chair en pseudo-philosophie quelque part au fond de la forêt sociétaire, c'est-à-dire qu'elles vont vous le faire payer le petit bout de gras encore plus conséquemment, tout est pseudo philosophique, sauf certains vrais philosophes qui continuent de chercher et d'avancer à tâtons et non en chien de garde dans cette société qui est aussi un mot tiré aussi d'un bazar de pseudo philosophie, je suis un bazar aussi mais je ne crois pas un seul moment au mot, aucun de nos mots ne tiendra la route et autour non plus, l'autour des mots est trop lent, car comme disait le meilleurs d'entre tous ceux qui pensent, "la pensée c'est ce qui a de plus crétin à agiter le grelot du sens",