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tas pas su ou tas pas pu ?

je sais peu, je peux je, je sais pas que j’y peux pas, je sais peu et même je sais pas, je peux sais, j’essaie, oui, j’ai peu d’aise et j’ai, j’espère peu, je peux ce, j’ai pu peu je sais pu, je saute et je puce, je suce, j’appuies sur peu, j’ouvre à peine un j’ai pu, je pue, j’ouvre à poil puis je pousse, puis-je ouïr, j’oublie et j’ouïs, je m’ouïes volontiers, j’aime ah oui, puis j’oublie, ah oui ? j’ai pu j’ai su j’ai pu su ? j’aurais pu savoir que je pouvais peu, ou plus, que je pouvais plus que peu ou très pas, que j’ai très pas pu, j’étais très pas sûr, j’ai très pas assuré, rassuré dans un puits, j’ai su le pu à peine et j’ai presque pas pu le su, j’ai su le pas pu et le pas pu à su son pas su à lui, le su du pas pu et le pu du pas su se donnent la main, tiens donc bien la main du pas savoir ! tiens donc bien la main du pas savoir pas pouvoir, le pouvoir est un savoir, le savoir pas est un pouvoir pas, le pas est un pas, et tous les pas se rassemblent un jour, tous les pas avancent, tous les pas se rejoignent à un carrefour, tous les moments ne se donnent pas pourtant, certains moments ne se sont pas donnés la main, certains moments font des sauts de puce, certains moments puent d’être pas su, ou d’être pas pu. Un jour je serai papa dit le moment pas-su. C’est le papa du pas-su ou le papa du pas-pu ? c’est des jumeaux. Ou bien des jumelles. Des chamelles. Des qui savent d’où qui faut savoir et d’où qui faut pouvoir, et d’où qu’on met les pieds avec des bons tranchoirs à causer. Des causettes. Des ramettes. Des qui s’ramènent la fraise. Des gariguettes. Des pleurotes. Des petiotes qui n’en peuvent plus des petits pas du pas-moi, ou du pas-soi, qui n’en savent plus du pasu et du papu des péteux tout foireux, du poêteur à teuteure sur gage, du prêteur à qui mieux mieux, qui prêchi-prêcha son savoir-pas à toute heure du jour, comme de la nuit : Vous êtes cuits. 

les exo-moi

il faudrait que je commence à me parler

à me dire ce que j’en pense de moi

ce que ce moi fait penser à l’intérieur

je ne peux pas penser en fait l’intérieur

ni le moi

rien ne peut penser de soi, c’est-à-dire sortir

rien qui sorte qui ne soit en tout cas intelligible

rien d’intelligible n’est bon pour la sortie

dès que l’intelligible sort s’en est fini

s’en est fini déjà pour la sortie

l’intelligible à soigné sa sortie mais il l’a annulée aussi

c’est impossible de contrecarrer pourtant l’intelligibilité

et dans intelligibilité on entend débilité

car tout le monde pense ça

tout le monde ou presque s’imagine que se soigner de soi

c’est jouer au débile, c’est-à-dire avoir recours à l’intelligibilité

avoir recours au pensé, au tenu, le propos tout tenu qu’il est

on ne peut rien tenir, tout demande la fuite

c’est dans la fuite qu’on peut apercevoir un début de personnage

c’est là qu’on peut commencer la filature

car c’est à partir de la chute qu’il peut y avoir constat

un constat qui est celui que tout est voué à la disparition de soi-même

soi-même comme personnage, cela va mieux

soi-même comme personne personnifiée avec des écrans et des interprétations

des ouïes dires dans des langues autres, ça va mieux

des possibles, des colportages, des échanges,

des livraisons, des canaux, des transbordements

soi avec des fuites, des cassures, des opérabilités, des semblants de signature

des faux et usage de faux, des lettres de créances, des habitats sans contenu,

il faut pister soi dans tout ce vide qui nous appartient

rien d’autre n’appartient, surtout pas l’intelligible

on n’élégit pas l’intelligible, on est savant de sa chute globale

voilà que c’est à partir de là que je décide de me parler

c’est-à-dire que j’essaie de me voir en parlant, de voir où ça coince

et ça coince à l’endroit où l’on veut du concret avec moi

le concret de la concrétude et de l’intelligible

on veut du dur, du plein, mais je n’ai rien de plein, j’ai que des absences à fournir

j’ai mon carnet d’absence, c’est tout ce que j’ai

un joli carnet où je me suis absenté

mais je m’absente pas tout à fait

car je tiens la mesure, il y a débat et c’est moi qui donne le la

le rythme

il n’y a pas d’absentéisme dans cette absence

il y a juste quelqu’un qui bat, qui touille, qui arrange, qui secoue le cocotier

et dans le cocotier une sorte de pensée intelligible, un chant plus exactement

une ouverture, on opère qui au juste aujourd’hui ? quel bruit à opéré

car il s’agit plus d’un bruit

c’est le bruit de l’autre

le bruit de l’autre m’occupe

ça nous occupe qu’un temps

et après on revient à soi, on ne revient que de soi

avec l’autre en bruit de fond, et nous-mêmes avec

car soi et nous-mêmes ça fait deux, ça fait la paire comme on dit

vous faites bien la paire toi et nous, disent-ils

même si c’est à un autre qu’on parle

et cet autre il se trouve où

où peut se fourrer un autre dans tout ce fourbis

un autre qui serait hors du foubis

le fourbis ça peut nous porter loin

hors du système connu

le système avec ses planètes

l’autre il peut être un exo autres

d’ailleurs les exos autres on serait bien surpris de les découvrir

ils seraient comme nous les exos autres

ils nous ressembleraient trait pour trait

il suffit d’écouter ceux qui se penchent sur les galaxies autres

les galaxies d’exos autres pour savoir que leur bruit est plutôt commun

on a communément le même bruit disent-ils

c’est le bruit du début

tout a commencé par un bruit et on le retrouve partout

même en soi on retrouve ce bruit

c’est le bruit des exozautre

avec des hommes dedans

des exozomes

c’est comme ça qu’on les appelle

ceux qui sont pas de chez nous, de chez notre autre à nous

mais qui sont encore tout pareils, toujours aussi autre

car dès que ça fait du bruit, ça cause autrement pareil

ça fait les mêmes dégâts en tout cas

en dehors du dégât, de l’exo dégât, point de salut

car en dehors du dégât, ou de l’exo dégât, il y a le naturel

le retour au naturel, soi disant

soi dit en parlant, comme on dit

alors qu’on ne sait même pas ce que c’est que le naturel, soi dit en parlant

on ne peut pas le définir

on ne peut juste noter que ses manifestations

le naturel s’excite

voilà ce qu’on dit

le naturel est tout excité !

exit le naturel !

il faut en finir une bonne fois avec le naturel

qu’est-ce que le naturel, je vous le demande ?

le naturel c’est ce qui nous préoccupe

car ça pousse, il y a des poussées naturelles

et on voudrait que plus rien ne pousse en dehors de nous

de notre naturel à nous

c’est pour ça que j’ai parlé intelligiblement jusqu’à maintenant

c’est pour montrer le défaut de la structure

la structure en nous-mêmes fait défaut au naturel

et pourquoi qu’on veut pas que ça pousse ?

car ça fait que ça, ça fait que pousser, tout pousse à croire que ça pousse

il faudrait arrêter la poussée, mais la poussée est impensable

la poussée ne pense pas d’ailleurs, elle pousse

la poussée est ce qui fait tout, tout est fait à partir du moment où ça pousse

dès que ça pousse plus, ça n’est plus

et du coup c’est pas naturel

nous-mêmes on pousse

et les exotypes aussi

ils poussent tout autant

tout ce qui est naturel et ce qui l’est pas

mais c’est quoi qui l’est pas, à part nous

tout est naturel et peut-être même qu’on a des parties naturelles nous aussi

on a la partie qui pousse qui est naturelle

la partie qui pousse c’est pourtant tout ce qu’on croit pas pensable

alors que c’est la seule chose imaginable, le seul vrai

le naturel vrai est là, c’est-à-dire là où ça glisse

là où ça veut en finir avec le dur

on a pourtant raison d’aimer le dur, le bétonné

on a bien raison d’aimer tout le bêton

tout le bêton c’est bon

le problème c’est qu’on croit que le bêton ça dure

ça dure jamais le bêton

on croit avoir ainsi bétonné les siècles

on croit ainsi avoir pris les générations dans le bêton

les civilisations les pieds dans le bêton

jamais de la vie, aucun début de pied n’est possible

on peut rien bétonner au final, avec les civilisations

pourtant à première vue ça s’est bien bétonné

à première vue le bêton a pris

c’était un bêton rapide à première vue

un bêton qui bétonne bien les siècles

alors que ça s’effrite quelque part

quelque part le bêton a pas pris

il prend jamais vraiment le bêton

jamais totalement ça prend dans l’existence le bêton

à un moment le naturel revient

le nôtre à nous

notre naturel à nous et aussi celui des exotypes qu’on pourrait croiser

on croiserait avec notre géocroiseur

on géocroiserait des exostypes un peu partout dans l’espace

c’est-à-dire qu’on les bombarderait avec nous-mêmes

on finirait par trouver tous ces exotypes qui se planquent un peu partout

car après tout l’espace est petit, on croit que c’est grand mais en fait c’est petit,

c’est ramassé, ça se ramasse à la pelle l’univers, avec une toute petite pelle

une pelle à tarte on ramasserait notre univers

un petit trou pour petite pelle à tarte, et hop !

c’est enfourné

on t’enfourne ainsi l’univers entier

on te fait battre ainsi toutes les montagnes de tout l’univers à nous tout seuls

car nous sommes seuls dans l’univers

malgré les autres

les autres et les exos autres

car les exozautres sont tout seuls aussi, dans leur coin

ils attendent que ça leur tombe tout cuit

mais rien ne tombe jamais cuit dans l’univers d’ici, faut toujours le reprendre

l’agrémenter, le saupoudrer, le rouler dans la farine

et toujours se demander si c’est du lard ou du cochon

pourquoi les gens deviennent fous par exemple ?

et pourquoi les fous deviennent gens

et que les gens sont fous à être

ils sont tous fous à être parce qu’ils contredisent leur espace même

l’espace c’est ce qui est comme un socle

et c’est de ce socle qu’ils veulent sauter

ils veulent sauter par-dessus leur être les exo-gens

ils veulent faire saute-mouton avec l’espace existant

c’est-à-dire qu’ils veulent faire coexister la thèse et l’anti thèse

ils critiquent le mur alors qu’ils y sont collés

ils se collent déjà à l’idée de mur

et ça tient pas, le mur tient pas, car c’est l’idée tout court qui tient pas

et pourtant ils s’y collent amoureusement

ils sont amoureux des idées les exo gens, et pourtant, l’idée est une façade

derrière il n’y a que des devenirs de chutes, des promesses d’effondrements

tout est promis à la démolition chez moi

et chez les exo-moi

... (à suivre)

anne-laure pigache

Vient de passer il y a quelques minutes, dans l'atelier du son, Anne-Laure Pigache. Cet extrait de l'émission à écouter ici !

 

 

 

 

souscription pour un livre ! je vous le conseille !

 SOUSCRIPTION POUR L'ÉDITION DU LIVRE "NORBERT BÉZARD, CÉRAMISTE D'ART"

Nous préparons un livre « Nobert Bézard : céramiste d’art », catalogue raisonné des céramiques produites par Norbert Bézard. Ce livre accompagnera l’exposition qui sera consacrée aux céramiques de Norbert Bézard lors de la 5ème édition de la Quinzaine radieuse (22 juin-07 juillet 2013 à Piacé, puis exposition visible du 13 juillet au 29 septembre au Prieuré de Vivoin).
Intervention scénographique de l’exposition : Ronan & Erwan Bouroullec.

Photo de Norbert Bézard entouré de ses céramiques

 

 

Un ouvrage "Norbert Bézard, céramiste d'art. Correspondance avec Le Corbusier" accompagnera l'exposition éponyme qui sera présentée du 22 juin au 7 juillet 2013 à Piacé dans le cadre de la 5ème édition de La Quinzaine radieuse (Cf dossier de presse joint), puis à Vivoin du 13 juillet au 29 septembre 2013.

En pré-achetant dès maintenant l'ouvrage, vous soutiendrez ce projet et bénéficierez de frais de port offerts par l'association.

La souscription peut se faire en ligne ici ou en téléchargeant le bon de commande joint et en nous le retournant.

CLIQUEZ ICI ET COMMANDEZ ! VOUS NE LE REGRETTEREZ PAS !

En vous remerciant de votre aide et de votre confiance.

 

 

de A.C. Hello

 " Objet : "Tais-toi"Récapitulons.Objet : Laissez-Moi Vous Exposer la Main
Fixe et Invisible. Lettre Envoyée le Jeudi 18 Avril 2013 à
France-Hautes-Instances-de-la-Médiocrité.Monsieur le Directeur,Je me
suis présentée souvent à l'agence du Marché Contraint, rue du
Chateau des Rentiers à Paris dans mon quartier, demandant l'implication
de la boîte noire dans ce sombre dégueulis de poétiliciens optimaux
et de panelistes, malheureusement j'ai essayé d'expliquer que ma
personne utilisée par ceux-ci n'était pas du tout efficace et selon la
charte du site M. C. suivant, j'ai le droit en principe de m'impliquer
et de donner mon avis :Ma parole restera enfermée. La poésie ne
répare pas les trous qu'on lui fait. Sa plasticité échappe totalement
aux pressions et s'intéresse peu aux 'récompenses'. La poésie est
rare, un poumon, généralement elle meurt du cancer de la
commercialisation.A l'accueil on me dit que l'agence du Marché
Contraint s'enlise encore plus dans le mépris.Ma chambre mesure 7M2,
chaque matin j'ai droit à un spectacle imaginaire qui traverse mon
esprit, le dérange et le réveille. C'est très dérangeant. La survie
est très dérangeante. J'ai prévenu le surveillant, j'ai fait le
nécessaire et c'est remonté au responsable compétent. Ils m'ont dit
que la survie était récréative et postindustrielle.L'information a
aussi été transmise à l'association Poésie-Locataire. J'ai appelé
souvent son administrateur lui priant de soutenir mon action de
non-coopération. À ce jour la roue tourne en rond.Quelle hypocrisie.
Nous ici, on sait, avec les rats qui ont quitté le navire. Quelle
hypocrisie. On sait qu'il y a un trou dans la poésie. On rigole. De
l'hypocrisie larvée de ce trou avide.Carla Bruni. Poésie.Racisme de
l'intelligence.Poésie France.Informations et Implications : Les Caisses
du Marché Contraint sont Vides. Projets d'Avenir : Se raser les
cheveux ou se scotcher au sol, c'est révolutionnaire. Enfonçons des
portes. Soyons merdiques et franchais. Poéchiasses. Sans imaginachion.
Confondant coercition et nonchalance. 'Nous sommes des automobilistes de
la poésie.'DANS LES QUARTIERS, FUIS POUR TOUJOURS LA FRANCE.  "