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WHY NOTE ?

Concert à Dijon avec Jean-François Pauvros. Invitation Why Note et le Consortium.

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les petits mots sur un site palestinien

Les petits mots, traduction Ayoub El Mouzaïne, sur un site littéraire palestinien !

A Alençon

"Trop bon trop çon", comme dit la chançon de alençon

 

 

tu ne t'aimes pas
tu ne t’aimes pas tu n’as pas appris tu t’aimes tu n’as pas appris à t’aimer, car t’aimer tue tu es toi sans ton t’aime tu tournes autour de ton t'aime tu n’as pas appris tu tournes tu n’apprends rien dans l’amour l’amour te tourne autour autour de ton tu t’aimes que tu n’as pas appris par coeur il y a l’amour qui te fait les yeux doux l’amour fait les yeux doux au tu t’aimes in-appris qui n’a pas pris une ride et toi non plus tu n’as plus pu t’apprendre que sans être pris à ton tour par le tu t’aimes qui te tourne autour depuis la révolution des étoiles (filantes) tu files à ton tour tu rejoins le rang de ceux qui n’ont rien compris à l’amour tu rejoins la rangée où tu t’aimes pas et tu te prends une claque tu t’aimes à aimer ça prendre des baignes qui te viennent de toi-même ça te viens du tu t’aimes et tu te demandes pourquoi dans le tu t’aimes tu t’aimes ainsi pas tu te le dis que t’es pas cap de mêmer tu te le dis dans ton tutoriel du tu t’aimes pas que tu t’aimes au même et au pareil car ça te tue de tout aimer même le tue-toi qui aime à se répéter à longueur de jours un tu t’aimes pas détutorialisé dans du tu t'aimes pour les besoins (de la science?) ainsi tu t’aimes approché de près par ton désastre même qui te tourne le dos alors que tu voudrais qu’il t’aimes et t’ausculte par le dedans la partie qui t’arrange de trucider pour l’amour fou de toi le seul mais ton désastre m’aime il n’aime que moi et c’est même moi qui l’aime car je le vois mieux que toi-même, toi tu vois même pas ce qui te colle aux basques mais moi je t’aime grâce à ce bout qui pend et fait de toi le pareil et le même dont j’ai appris un jour tout en naissant l’existence le bout du bout qui fait boubou qui fait bouillir le marmitons les marmotteurs et les menteurs qui marmonnent tard dans trop de mots dans tout ton mou d’amour jusqu’à teuteure et puis après on remettra tout pareil on remet tout pareil mais sous tutelle sous la tutelle du même, je t’aime jusqu’à plus soif et tourne boule pour me revenir au pire (ou pas car c’est pas pire qu’un mieux qui au pas de tir et au pas de charge déboule où ça croit tant s’aimer)
extraits de dehors (projet avant bibi)
Je ne suis pas moi. Je suis qui. Qui est à l'intérieur de ça. Qui parle à moi. Qui me répond. Qui m'engendre et qui me renoue. Qui fait que je me sois renoué avec qui. Ou avec quoi. qui est à l'origine du malentendu de quoi. On serait à l'origine du malentendu. On en serait la cause de tous les ennuis avec ça. qu'est-ce qu'on peut savoir qu'on n'aurait pas su de suite. en se voyant. en voyant le malentendu en face. Face à soi. Ou face à ce qui ferait qu'on soit. D'après les autres. Et même d'après soi. Il nous arriverait d'y être. D'être non seulement en face mais aussi dans la face. Il arriverait qu'on soit en nous. Je veux dire en moi. je suis en moi. Ca m'arriverait de le penser. De penser que j'y sois plus que le reste. je suis roulé dedans. Roulé au sens. au sens de moi. ça n'a pas de sens. on roule en soi. on est roulé au sens de soi. le sens du soi qui n'a pas de sens. qui roule. qui roule comme au devant de nous mêmes. Voilà ce qu'on voit. Comme un devant de soi-même. Voilà où on en serait. D'après nos analyses. Est-ce que ça sert à quelque chose de venir là dedans. Est-ce que ça nous sert d'y être. D'être en dedans. Vivant. Parfois on fait semblant. Il nous semble que parfois on n'y est pas. On prend son temps. On marche au pas. On suit tous les mouvements. On avale des bouchées. On fait tourner ses pupilles d'yeux. Pour voir si tout est là. En l'état. Sans qu'on y soit. Ca tourne normalement en rond. Le monde. Il tourne rond. Autour de nous. Et nous on ne tourne pas rond. Au fond. On est au fond et on ne tourne que quand il faut vraiment. Et même à ce momoent ça tourne qu'à moitié. Ou ça se retourne sur nous. On est comme mal tournés. C'est qu'on est tout retournés. Que ça nous retombe encore dessus. Alors qu'on s'y est mis. Pour plus avoir à y revenir. Mais faut toujours y retourner. Faut toujours qu'on nous y fasse venir. Pour voir qu'on n'y vient pas. Ou pas assez. Et qu'y faudrait qu'on vienne. Qu'on soit à nous. Et un peu plus souvent. Que ça nous vienne. Que vienne l'envie d'en être. D'être plus souvent en notre compagnie. Comment je fais pour être des nôtre. D'être des miens. je veux dire comment je fais pour être de moi. Comment je fais pour me faire. Me faire en moi des miens. Les miens à moi. Je me refait à l'image des moi. Je suis en moi refait. Comment je fais. pour vivre à plusieurs à l'intérieur. sans pourtant sembler y être. Etre à plusieurs. Ou être seul. Je suis même pas quand je suis seul en moi. Je suis pas fait. Comment je fais pour pas y être. Ou pour y être sans sembler y demeurer. SAns faire partie des meubles. Ou tout au moins pas tout le temps. Etre en instance. Sur le qui vive. Jusqu'au trépas. Comment se fait-il qu'il me semble avoir deserté si longtemps cet être là. Et pour avoir été où. Pour avoir été crécher dans quel endroit. Puis être revenu. Comment je m'y suis à nouveau glissé dedans. Par lassitude ou par envie. Par envie d'y voir plus clair. De voir autrement en soi. D'être en soi l'autrement vu. S'y voir l'autrement vu. Comme un étranger. Surpris d'y être et d'y rester encore. Ou comme un mort. Un qui fait semblant. Ou qui fait vraiment. Qui fait vraiment semblant. Il semble y être pourtant. Il semble pourtant ne plus en être. Etre des nôtres en dur. C'est-à-dire en pas vraiment. En vraiment pas nous-mêmes. En vraiment pas tout dur. Le tout du dur de nous dedans ça serait lui. Le mort en vie. Comme un qui ferait de sa vie une mort. Comme un qui montrerait vraiment son mort. Son mort comme en dedans. Son mort montré comme un vivant. Et qui ferait son trou. Son trou vers le dehors. Son trou de mort par devers nous. Comme une vraie existence. il faut que je m'y mette. C'est le moment d'y aller. D'aller vers l'endroit où on s'y met. C'est l'endroit favorable pour y aller. Pour aller mettre. On se met à plusieurs. On est plusieurs à s'y voir. On s'y est mis d'un seul. Un seul nous y a mis. Il nous tendait les bras. Il nous a laissé seul. On est resté en nombre. On y est descendu. Il nous a vu descendre. On a passé notre temps à plus savoir. On passe son temps à oublier qui on est. Comme ça c'est plus pratique. On n'a rien à pensé. Ou alors il faut tout refaire. Tout repenser refaire. Les mêmes chemins. Puisqu'on les a plus en tête. On n'a plus la tête à soi. On a la tête d'un autre. On est un autre en soi. Et c'est comme ça qu'on va. On va au plus de soi. C'est-à-dire au moins que rien. Et ça nous va. De plus aller qu'à rien. C'est comme aller de soi. On va toujours quelque part. Au moins on sait même qu'on y va. On sait où ça nous mène. Toutes ces sornettes. On sait où ça vous conduit. Toutes ces conneries. On ne peut pas s'en passer. On passe pas une heure sans y penser. On en crève de penser. De penser qu'on n'ira plus. Le jour où on voudra plus. On voudra plus de nous. Le jour où il nous fera savoir. Ou on sera tout su. Tout su d'avoir voulu savoir. Sans jamais y avoir été. Sans finalement jamais vouloir savoir. On sera tout su d'avoir rien su de nous. Voilà ce qu'on saura. On en saura pas plus. Repassez dans quelques jours. On en dira peut être un peu plus. On dira tout ce qu'on saura. On verra bien si on peut faire quelque chose pour vous. Ca va durer encore longtemps. Dans combien de temps on va pouvoir se reposer. Dans combien de temps je vais enfin pouvoir poser mon sac. Dans combien de temps je reviendrai la dessus. sur le sac. Ou sur moi. Dans combien de temps on sera proche. On se rapproche de soi. Dans quelques temps on se touchera. On touchera un bout de soi. Et on pourra l'emmener avec nous. Dans quelques temps on pourra nous ramener. On nous ramène à nous. au bout de quelques temps. je vais m'essayer. je vais bien. ça fonctionne bien. mon cerveau est en état. en parfait état de marche. il fonctionne comme sur des roulettes. lorsque je m'agite c'est qu'il sait comment il faut faire. c'est qu'il sait le fin mot de l'histoire. c'est lui qui sait parfaitement où ça va encore se terminer. mon cerveau donne des ordres. tout le monde lui obéit. tous ceux qui sont en moi. tous les membres d'équipage. c'est lui qui dit comme il faut faire avec moi. c'est lui qui leur apprend. comment ils doivent bouger. comment faire dans la vie. avec moi. moi je ne sais pas comment faire. sans mon cerveau je suis perdu. je joue à qui-perd-gagne. c'est couru. si je n'ai pas mon cervau en parfait état de fonctionnement je perds les pédales. je suis perdu pour moi. comment je ferai sans ma tête. sans ma petite tête calée au fond de moi. comment je pourrais faire sans moi. si j'avais pas de tête. j'aurais pas de moi. ça serait qu'un moi d'opérette. un petit trou en dedans. pour balancer tout l'être et en finir une bonne fois. avec moi. ou avec la tête.